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L’UE augmente son engagement envers le Partenariat mondial pour l’éducation en promettant 700 millions d’euros

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© Guillaume Périgois

Avant le sommet du G7, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé aujourd’hui que l’Union européenne s’engageait à verser 700 millions d’euros au Partenariat mondial pour l’éducation (PME) afin de contribuer à la transformation des systèmes éducatifs pour plus d’un milliard de filles et de garçons dans 90 pays et territoires.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré : « Je suis fière que nous soutenions le Partenariat mondial pour l’éducation à hauteur de 700 millions d’euros pour la période 2021-2027 afin de contribuer à la transformation des systèmes éducatifs dans le monde. Soutenir l’éducation, en particulier celle des filles et des femmes, est essentiel pour donner à la jeune génération de bonnes perspectives dans la vie. »

La commissaire chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, a déclaré : « L’éducation a le pouvoir de transformer les vies et les sociétés ; elle est le fondement de l’égalité et la clé d’un avenir meilleur pour nos jeunes. Les actes doivent suivre les paroles. Aujourd’hui, grâce à notre engagement accru de 100 millions d’euros par an en faveur du GPE, nous garantirons un investissement durable et à long terme dans les systèmes éducatifs afin de répondre aux besoins éducatifs de millions d’enfants et de jeunes dans le monde entier pendant la plus grande perturbation de l’apprentissage de l’histoire. L’UE et les États membres représentent la moitié du soutien mondial à l’éducation et, en tant qu’Équipe Europe, notre contribution au GPE témoignera du fait que l’éducation doit être au cœur de la reprise, avec une attention particulière pour les filles. »

Le COVID-19 a aggravé la crise de l’apprentissage

Même avant la pandémie de COVID-19, il y avait une crise mondiale de l’apprentissage, avec environ 617 millions d’enfants âgés de 6 à 14 ans dans le monde incapables d’atteindre les niveaux minimums de compétence en lecture, et des adolescents ne parvenant pas à développer les compétences nécessaires au 21e siècle.

Le COVID-19 a annulé une grande partie des progrès récents en matière d’accès à l’éducation et de parité des sexes. En outre, il a aggravé la crise de l’apprentissage en augmentant considérablement les inégalités, la fracture numérique et les problèmes psychologiques et mentaux.

L’éducation des filles, en particulier, a énormément souffert, la crise exacerbant les obstacles et les inégalités auxquels les filles sont confrontées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure. Par exemple, avec un accès à l’internet bien inférieur à celui des garçons (17 % de moins au niveau mondial) et à la technologie mobile (26 % de moins), les filles ont été fortement désavantagées pour accéder aux possibilités d’apprentissage à distance.

La pandémie a également aggravé le déficit de financement nécessaire pour parvenir à une éducation de qualité pour tous d’ici 2030. La réouverture des écoles en toute sécurité et de manière efficace nécessitera des efforts financiers et organisationnels supplémentaires considérables, notamment pour les programmes accélérés de rattrapage des apprentissages perdus.

L’engagement de l’UE en faveur de l’éducation mondiale

Par le biais de différents instruments de financement, l’UE soutient l’éducation dans une centaine de pays dans le monde. Elle travaille avec les pays partenaires depuis le début de la crise pour minimiser l’impact de la pandémie sur l’apprentissage et le bien-être des enfants, et pour faciliter un retour à l’école en toute sécurité.

L’UE a travaillé avec les pays partenaires pour élaborer des plans d’intervention COVID-19 et, dans la mesure du possible, pour adapter les programmes de coopération en matière d’éducation afin d’aider les gouvernements à assurer la fourniture de services éducatifs, l’enseignement à distance, l’adaptation des programmes et le soutien aux enseignants.

Au cours de la prochaine période de financement, la commissaire Urpilainen a décidé d’augmenter les investissements de l’UE dans l’éducation de 7 % à au moins 10 % dans les régions dont elle est responsable, en mettant l’accent sur la garantie d’une éducation de qualité, l’égalité et l’équité, et l’adéquation entre les compétences et les emplois.