Press "Enter" to skip to content

Les marques de téléviseurs de l’UE risquent de subir des pertes si les droits de douane britanniques sont appliqués après le Brexit

Marques-televiseurs
© Loewe

Cette semaine, les fabricants de téléviseurs de l’UE ont prévenu qu’un accord de Brexit défavorable pourrait causer de graves dommages à l’industrie – le Royaume-Uni étant l’un des principaux marchés pour leurs exportations.

Alors que les négociations sur le Brexit se poursuivent et qu’un No Deal est toujours sur la table, les entreprises de l’UE ont rompu les rangs pour faire pression sur la Commission européenne afin de trouver un compromis acceptable.

Confrontés à des droits de douane dans le cadre d’un scénario de No Deal Brexit, les fabricants européens pourraient perdre près d’un milliard d’euros d’activité si Bruxelles n’accepte pas un accord de libre-échange avec la Grande-Bretagne.

Panasonic et Samsung ainsi que LG font partie des entreprises qui seraient sévèrement touchées par les droits de douane à l’importation, en raison des faibles marges sur les ventes de téléviseurs – ce qui, dans un scénario de No Deal Brexit, signifierait la perte de milliers d’emplois.

Digital Europe, qui représente l’industrie technologique européenne, a déclaré cette semaine qu’il devrait continuer à y avoir des « règles d’origine » qui « permettront aux produits technologiques assemblés en Europe, tels que les téléviseurs, de profiter d’un commerce à tarif zéro. »

Dans l’éventualité où il n’y aurait pas d’accord de libre-échange entre l’UE et la Grande-Bretagne, l’industrie pourrait être exclue d’un marché clé – l’un des nombreux problèmes auxquels sont confrontées les entreprises européennes.

La Grande-Bretagne quittant la zone douanière de l’Union européenne, les marchandises à destination du Royaume-Uni pourraient être soumises à des droits de douane conformes aux conditions de l’OMC en cas de non-accord, ce qui mettrait en péril les emplois dans le secteur des technologies et des médias. Dans l’éventualité d’un No Deal, les fabricants pourraient être contraints de délocaliser leurs lignes de production au Royaume-Uni, ce qui serait un nouveau coup dur pour les emplois technologiques européens pendant l’une des pires récessions de mémoire d’homme.