Press "Enter" to skip to content

Renault procède à des suppressions d’emplois douloureuses dans l’attente d’un prêt du gouvernement

Renault-supressions-emplois
© Goran Anicic

Renault a annoncé des suppressions d’emplois spectaculaires au sein de ses effectifs mondiaux après avoir été confronté à des défis sans précédent à la suite du verrouillage. Avec une baisse significative des ventes en Europe et dans le monde en raison de la pandémie, le constructeur automobile français emblématique a dû prendre des décisions difficiles afin de restructurer son activité.

Renault va supprimer 15 000 emplois afin d’économiser jusqu’à 2 milliards d’euros. Cela inclut des réductions significatives dans ses opérations françaises avec la suppression de 4 600 emplois. Le constructeur automobile négociera avec les syndicats les conditions de ces licenciements.

Le gouvernement français, qui détient une participation de 15 % dans le capital du constructeur, s’est empressé d’apporter son aide à Renault et est en pourparlers pour lui accorder un prêt supplémentaire de 5 milliards d’euros afin de l’aider à surmonter la crise dans les mois à venir.

Alors que l’Europe et le reste du monde souffrent d’une stagnation économique sans précédent, des constructeurs comme Renault et Nissan ont procédé à des coupes sombres pour maintenir leurs activités alors que la demande reste faible.

En Grande-Bretagne, au cours du mois d’avril, moins de 200 voitures ont été produites, soit le plus faible nombre de voitures fabriquées depuis la Seconde Guerre mondiale. Une image similaire a également été observée dans plusieurs pays européens, les gens ne pouvant pas retourner dans les usines et les voitures n’allant pas en production.

Renault, qui cherche à s’orienter vers les véhicules électriques, espère pouvoir retrouver son élan l’année prochaine, à mesure que l’économie reviendra à la normale et que la demande de voitures économes en énergie augmentera. Le gouvernement français a également augmenté ses subventions pour les personnes qui choisissent d’acheter des voitures électriques, dans le but d’améliorer la demande alors qu’il cherche à s’engager à réduire les émissions de carbone à la suite de l’accord de Paris.